Dons d’organes, quel est votre choix ?

Le 22 juin a lieu la Journée mondiale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. En France, les modalités ont évolué en 2017. Etes-vous bien informé ? Quelles sont les bonnes questions à se poser pour un choix éclairé.

Depuis le 1er janvier 2017, chaque français qui décède est considéré comme donneur d’organes. C’est ce que l’on appelle le consentement présumé. Il a été mis en place pour faciliter le prélèvement d’organes et les soins à ceux qui sont en attente d’un cœur, d’un foie ou d’un rein, par exemple.

GREFFE D’ORGANES : COMMENT ÇA MARCHE ?

Le don d’organe, prélevé sur une personne vivante ou décédée, permet à un ou plusieurs patients d’obtenir une greffe. Souvent, sans cette greffe, les chances de survie du patient sont minimes. Des nouveau-nés aux personnes âgées, tous les âges sont concernés.

En France, plus de 57 000 personnes vivent grâce à une greffe d’organe. Un seul donneur permet de greffer plusieurs malades. Le don est entièrement gratuit et anonyme, au nom de la solidarité nationale.

DONS D’ORGANES : TOUS DONNEURS PRÉSUMÉS

C’est au nom de la solidarité nationale que le consentement présumé a été acté en France. Ainsi, chaque personne qui décède et qui n’a pas fait connaitre son refus de devenir donneur de son vivant le devient automatiquement. En 2016, plus de 22 000 personnes étaient en attente de greffe.
Il est possible de n’être prélevé après sa mort que de certains organes ou tissus : pour cela, il faut le spécifier, sur le registre national des refus les organes et tissus. Pendant le prélèvement des organes, le corps est traité avec le même soin que lors d’une intervention chirurgicale sur un vivant. Une fois les organes prélevés, les incisions sont recouvertes par des pansements. Si les cornées ont été données, elles sont remplacées par des lentilles transparentes. Le corps du défunt est ensuite rendu à la famille, habillé.

VOUS NE SOUHAITEZ PAS ÊTRE DONNEUR ?

Si, pour diverses raisons, vous ne souhaitez pas être donneur d’organe à sa mort, il faut le faire savoir. Pour cela, il suffit de s’inscrire sur le registre national des refus en ligne : www.registrenationaldesrefus.fr.

Il est également possible de rédiger et de signer un document signifiant votre refus et de le confier à un proche. Si aucune de ces démarches n’a pu être effectuée, le dernier recours est de faire attester votre souhait par vos proches à l’écrit. Il faut qu’ils soient au nombre minimum de deux. Au moment du décès, l’équipe médicale consulte le registre national des refus, puis consulte les proches du défunt pour savoir si une volonté leur a été exprimée par celui-ci.

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