Les départements du Rhône et des Alpes Maritimes ont des utilisateurs qui testent, depuis la rentrée, l’« e-carte d’assurance maladie ». Un décret paru au Journal officiel du 29 mai 2019 a permis cette expérimentation dont le bilan sera tiré en 2020.
Entrant dans le cadre de la feuille de route du numérique en santé présentée fin avril par le ministère des Solidarités et de la Santé l’e-carte d’assurance maladie s’inscrit dans une démarche de simplification et de modernisation.
Autre piste de cette feuille de route : « dématérialiser » les ordonnances, en commençant par les prescriptions de médicaments, qui représentent 50 % de la masse des documents.
La carte Vitale dématérialisée, actuellement expérimentée, permet le remboursement des actes et des prestations et également l’accès à différents services, comme ceux d’Ameli.
Lors de la phase de test, elle est délivrée gratuitement pour une durée de 12 mois aux personnes volontaires affiliées aux CPAM (Caisses Primaires d’Assurance Maladie) du Rhône et des Alpes-Maritimes ou aux caisses de MSA (Mutualité Sociale Agricole) Ain-Rhône et Provence-Azur. Les testeurs peuvent s’en servir à la place ou en complément de leur carte à puce chez les professionnels de santé participant à ce test.
L’ « e-carte d’assurance maladie » fonctionne via l’appli « apCV » qui permet l’identification et l’authentification numérique des usagers du système de santé et contient les données de leur carte vitale et celles de chacun de leurs ayants droit (enfants).
Quatre moyens de connexions seront testés : NFC, Bluetooth, QR code et Tag.
13 000 : c’est le nombre d’assurés qui utiliseront l’application en test
Pour le patient, l’intérêt est d’avoir toujours sa carte vitale avec lui sur son téléphone. Il n’aura plus besoin de la mettre à jour, la carte sera actualisée en temps réel.
Un rapport doit être rendu en mars 2020, au plus tard deux mois avant la fin de l’expérimentation. L’objectif : une généralisation dès 2021.